L’Éternel (2014)
(Forever en Anglais)
J’aime beaucoup cette série de 2014
que je viens de découvrir et qui met en vedette Ioan_Gruffudd, l’acteur gallois qui sera comme
par hasard encore médecin légiste dans la série Docteur Arrow, Alana_de_la_Garza que je considère comme
une des plus belles femmes du monde et le toujours vieux sympathique Judd_Hirsch le père du héros dans
Independance Day.
Vous trouverez sur Wikipédia un
résumé de la série : https://fr.wikipedia.org/wiki/Forever
ainsi que les biographies d’Henry Morgan et de Jo Martinez sur le wiki des
personnages fictifs wiki
Henry Morgan et wiki
Jo_Martinez (en Anglais).
A chacun des épisodes de la série,
généralement au début et à la fin des épisodes, le Docteur Henry Morgan nous
fait preuve de ses réflexions sur la mort. Ces réflexions sont inspirées des
drames qui se passent durant le dit épisode.
Voici la liste des 22 épisodes avec
leur titre français et anglais, un court résumé provenant de Wikipédia Épisodes_de_Forever
auxquelles j’ai parfois ajouté mes propres remarques ou commentaires des fois
inspirés de ceux de la bande annonce de Vidéotron.
J’ai aussi essayé
de mentionner les flashbacks évoqués lors de l’épisode.
Suivent finalement ensuite les
réflexions faites par Henry que j’ai personnellement notées lors du
visionnement des différents épisodes en Français et qui sont la raison d’être
de cette page.
Somebody else did something similar in
English:
Henry Morgan's
reflexions in English
but it seems
that I retained less quotations including some from the middle of the episode.
Vous avez des commentaires écrivez
moi à : larochelle.pb@gmail.com
Les réflexions
du Docteur Henry Morgan
#1
Pour toujours et à Jamais
(Pilot)
Le docteur Henry Morgan meurt
dans le déraillement d'un métro. Mais ce médecin légiste a un secret, il est
immortel. Il peut mourir mais revient toujours à la vie, nu, dans l'océan. Il
autopsie le conducteur du métro et découvre qu'il a été empoisonné. Un homme
inquiète Henry en lui disant qu'il connait son secret. Divers indices amènent
Henry à penser que cet homme a empoisonné le conducteur pour tester son
immortalité.
La
détective Jo Martinez, qui enchaîne les relations sans lendemain depuis la mort
de son mari, se voit confier les rênes de l’enquête. Jo et Henry vont devoir
collaborer pour élucider l'affaire.
En
recevant un téléphone à la morgue Henry découvre que quelqu’un connaît son
secret et qu’il pourrait ne pas être le seul « immortel » à New York.
Celui-ci le rappelle aussi alors qu’Henry est dans la chambre d’hôpital de Jo.
Flashback
au 7 avril 1814 sur le « Empress of Africa » navire où tout a commencé
quand Henry s’est fait tirer dessus puis jeter à la mer.
Flashback
au début des années 50 alors qu’Henry danse avec son épouse Abigail.
Flashback
au début du siècle où Henry voit les signes du zodiaque au plafond de la gare
Gand Central à New York.
Flashback
en 1945 où dans un camp de concentration Henry rencontre bébé Abe et
l’infirmière Abigail. Un plan visuel passe de l’avant-bras tatoué de bébé Abe
dans les bras de Henry à l’avant-bras actuel de Abe lors d’une partie d’échec
où il bat Henry pour la première fois en 65 ans.
J’ai eu une vie bien remplie, j’ai été fou amoureux,
j’ai eu le cœur brisé. J’ai participé à plusieurs guerres et vu plus de morts
que je n’aurais dû. Au cours de ma longue vie j’ai connu bien des fins mais un
seul début. Elle est sans fin. Tout a commencé il y a 200 ans.
Il s’est passé quelque chose cette nuit-là, quelque
chose qui m’a transformé. Je peux encore éprouver de l’amour, du plaisir, de la
douleur. Ma vie est en tous points semblable à la vôtre mise à part un léger
petit détail… elle est sans fin. Depuis
cette nuit-là il y a environ 200 ans à chaque fois que je meurs je reviens à la
vie dans l’eau et je suis toujours nu ce qui est déjà en soit une source de
situations gênantes. Maintenant vous en avez à peu près autant que moi sur ma
condition d’immortel. La seule chose dont je sois sûr c’est qu’avant de mourir
ma douleur est bien réelle, seule ma mort de l’est pas.
Imaginez tout ce que vous pourriez faire si vous aviez
l’éternité devant vous : voyager, apprendre un nombre incalculable de
langues en fait il n’y a presque rien en ce bas monde que je n’ai déjà
expérimenté à part le quitter. Malheureusement il n’en va de même pour mes
proches. Essayez d’imaginer que les gens que vous aimez le plus au monde s’en
aillent les uns après les autres, alors seulement vous saurez ce que je vis.
Vous comprendrez qu’être immortel n’est pas vraiment un cadeau, c’est une
malédiction.
Abe est le seul à connaître mon secret. Le destin nous
a réunis il y a des années et s’il y a bien une chose que j’ai appris avec le
temps c’est de ne pas plaisanté avec le destin.
On peut dire qu’au fil des années je suis devenu un spécialiste
de la mort non pas par pulsions morbides mais par pur intérêt scientifique.
Vous voyez, je cherche une porte de sortie, un moyen de me libérer de ma
malédiction. Je travaille pour l’institut médico-légal de New York c’est là
qu’on trouve la plus grande collection de cadavres au monde. Quand on
s’intéresse à la mort autant être au cœur de l’action.
J’ai souvent côtoyé la mort, la douleur la souffrance.
Mais j’ai aussi côtoyé la vie, la beauté, l’espoir. La valeur de nos vies ne se
mesure pas en années, nos existences ne sont qu’une suite aléatoire d’instants
précieux. On ne sait jamais quand ni où ils vont surgir. Mais ils s’impriment
en nous marquant nos âmes à tout jamais.
Le problème quand on vit depuis deux cents ans n’est
pas la solitude, ni la douleur ou la perte de nos proches. Bon si c’est cela
mais ce qui est vraiment pénible c’est quand la vie cesse de vous surprendre.
J’ai passé toute ma vie à étudier le corps humain et
je peux avancer avec une absolue certitude que ce qui nous maintient en vie,
plus encore que le sang ou l’oxygène ou même l’amour, c’est l’espoir.
#2 Première
Leçon
(Look Before You Leap)
Hanson et Martinez viennent voir Henry à la morgue, deux cadavres les
attendent. L'un est un homme abattu d'un coup de hache à la tête et l'autre est
une jeune femme qui aurait sauté d'un pont. Mais Henry n'est pas d'accord, pour
lui l'homme est mort par accident et la femme est victime de meurtre. Le
médecin légiste devra se battre pour convaincre Jo et le nouveau chef Joanna
Reece qu'il a raison.
Pendant ce temps, Henry reçoit un
autre message anonyme. Le vieux papier sur lequel il est écrit pourrait lui
fournir un indice sur l’identité du demandeur.
Flashback en 1945
quand Abigail et Henry tombent en amour avec bébé Abraham.
On apprend beaucoup en observant un corps. Il nous
renseigne sur le mode de vie de la personne, ses douleurs, ses souffrances, son
vécu si elle était aimée ou non. Un corps peut vous révéler comment la mort est
survenue mais pas pourquoi. Et pour ceux qui restent, les proches, les amis il
semble que ce soit la seule question qui importe vraiment.
Lorsque vous tombez d’un point élevé votre corps
acquiert une vitesse de 15 km/h par étage. Ici nous sommes environ au septième
vous atteignez donc la surface du fleuve à plus de 100 km/h à cette vitesse
l’eau est aussi dure que du béton. Au moment de l’impact les os du bassin sont
broyés par la compression et s’enfoncent dans vos organes internes. Même si
vous survivez à ce choc vous êtes incapable de rester à la surface et vous
coulez. Tout bien considéré c’est sans doute une des pires façons de mourir
parmi les vingt plus détestables en tous cas.
Rien ne peut effacer la douleur que l’on ressent à la
perte d’un proche. Elle reste imprimée dans notre chaire toute notre vie aussi
longue soit elle. On peut seulement espérer qu’avec le temps la blessure
commencera à se refermer. On a beau être fort, on a beau se battre la cicatrice
demeure en nous à jamais.
#3 Cure de jeunesse
(Fountain of Youth)
Henry vient de faire une découverte :
le laps de temps entre son décès et sa renaissance varie en fonction de ses
morts. Dans le même temps, Jo et Henry enquêtent sur le corps d’un homme de 67
ans ayant 30 ans d’apparence retrouvé mort à Chinatown avec une mallette
trouvée à proximité contenant 7 000 dollars en liquide. Qu’est ce qui a
poussé l’individu à se balader dans ce coin dangereux de la ville avec une
telle somme et quel secret se cache derrière cette silhouette juvénile ?
Il y a tout un tas de choses que l’on peut faire pour
garder la mort à l’écart. On peut faire de l’exercice, bien manger, mettre de
la crème solaire. Même si vous êtes tenté de marchander avec la mort ne vous
faites pas d’illusions, elle vous trouvera. Alors si vous passez tout votre
temps à éviter la mort, ou comme c’est mon cas à la chercher, ça vaut peut-être
le cout de vos poser la question : avez-vous vraiment vécu ?
La mort aussi triste et terrible soit-elle a au moins
le mérite de nous pousser à chérir chaque instant parce qu’au fond si la vie
est si précieuse c’est parce qu’elle a une fin. Lorsqu’on est immortel il faut
qu’on nous rappelle la beauté des choses. Les jours deviennent des années qui
deviennent des siècles, le temps peut perdre son sens. Donc quelle que soit la
durée de votre vie, même si elle peut s’avérer très très longue vous devez vous
efforcer de vivre chaque jour, chaque heure comme si ça pouvait être la
dernière.
#4 À l’article de sa vie
(The Art of Murder)
Le corps d’une riche nonagénaire,
Gloria Carlyle, est trouvé au musée mais Henry refuse de s’y rendre car
l’endroit lui rappelle sa demande en mariage d’Abigail à la suite de leur
rencontre avec Gloria. Henry, pour couvrir Lucas qui s’est fait renvoyer de
l’affaire, accepte d’être le partenaire de Jo pour rembourser sa dette envers Mme Carlyle.
Plusieurs,
au moins huit, flashbacks quand Henry et Gloria Carlisle se sont rencontrés au
musée plus d’une cinquantaine d’années plus tôt alors que Abigail l’accompagne.
L’épisode finit par un flashback au musée où Henry demande à Abigail de
l’épouser.
Avec la mort de Gloria Carlyle 91 années de souvenirs
se sont effacées en un instant. Des souvenirs de gens, de lieux, d’êtres aimés
et d’ennemis tous disparus, perdus à jamais. Parmi lesquels un lointain
souvenir de moi. Nul ne sait ce qu’elle a pu sentir face à la mort : peur,
colère ? On ne le saura jamais. La mort efface tout, moi bien sur je n’oublie
rien encore moins Gloria ni la dette que j’ai envers elle.
Dans la mort tous les souvenirs s’effacent mais tout
n’est pas perdu car nos morts continuent à vivre à travers nous. Certains sont
profondément regrettés d’autres moins, quelques-uns restent gravés dans
beaucoup de mémoires d’autres dans quelques-unes.
#5 Projet
béton
(The Pugilist Break)
Raoul Lopez est retrouvé
mort avec une aiguille dans le bras et partiellement dévoré par les rats dans
un appartement en vente. La piste de l'overdose est vite écartée. Le M.L, qui
est excédé par la lenteur des laboratoires, décide de prendre les choses en
mains, ce qui n'est pas sans avoir des conséquences.
Jo soupe
chez Abe et Henry. Quand Jo tente d’en s’avoir plus sur l’origine de leur
amitié, Henry lui raconte une histoire complexe pour cacher la vérité.
Chaque génération se plaît à croire qu’elle a fait des
progrès par rapport à la précédente, que le progrès est inévitable, que
l’avenir nous réserve moins misères et de souffrances mais à dire vrai
certaines choses ne changeront jamais, l’histoire n’est qu’un éternel
recommencement. Simplement il y a peu de témoins pour s’en rendre compte.
En fait certaines choses peuvent changer. Autrefois
les boxeurs combattaient à mains nues. En 1855 un match dura 6 heures et 15
minutes. A l’époque les rings ressemblaient plus à des arènes où les combats se
déroulaient devant une assemblée bruyante de spectateurs assoiffés de sang. Je
ne dis pas que les combats sont plus tendres aujourd’hui, les puissants ont
davantage de moyens à leur disposition mais ce n’est pas une raison pour
arrêter de se battre.
#6 Le
Copycat
(The Frustrating Thing About Psychopaths)
La police reçoit un paquet
en sang contenant un cœur au commissariat. Un tueur en série s'inspire de
comics pour perpétrer ses meurtres selon Henry. Cette chasse à l'homme lui
permet de se remémorer la traque de Jack l'éventreur et de faire plus
intimement connaissance avec Adam. Ce dernier ira jusqu’à égorger Henry pour
que Jo ne découvre pas leur secret.
Un
flashback nous ramène voir Henry dans le Londres de Jack l’Éventreur.
Être confronté aux meurtres ce n’est jamais agréable.
Quand vous examinez le corps d’une victime vous ne voyez pas le reflet de sa
vie mais plutôt celui de son assassin. Vous percevez si le tueur était en
colère, s’il s’est senti trahi ou pire s’il n’a rien ressenti du tout.
On ne comprendra peut-être jamais ceux qui tuent si
facilement, pour le spectacle. Peut-être est-ce pour cela qu’ils nous attirent
autant. Le récit de leurs exploits suscite notre curiosité, notre fascination
pour le macabre les rend presque irréels. Mais la vérité, c’est que tout le
monde a la capacité de tuer. Reste à savoir comment faire pour vivre avec ce
poids.
#7 Gravé à jamais
(New York Kids)
Le docteur Tyler Forester
est retrouvé mort dans son appartement de Harlem avec un chiffre romain tatoué
sur la poitrine. Durant l'enquête, ils découvrent que la victime était issue
d'une famille de milliardaire mais avait choisi de vivre en appartement. Puis,
ils apprennent que le chiffre romain laisserait envisager qu'il s'agit d'une date
leur permettant de résoudre l'affaire…
Ma vie est en
tous points semblable à la vôtre mise à part un léger petit détail : elle
est sans fin. On peut dire qu’au fil des années je suis devenu un spécialiste
de la mort, je cherche un moyen de me libérer de ma malédiction c’est pourquoi
je travaille pour l’Institut Médico-Légal de New York. C’est là qu’on trouve la
plus grande collection de cadavres au monde, quand on s’intéresse à la mort
autant être au cœur de l’action.
Chaque crime,
comme chaque personne a ses secrets. Certains ne sont jamais dévoilés quand
d’autres sont exposés aux yeux de tous.
On peut entrainer
notre corps à oublier mais pas notre esprit et si le fait de vivre
éternellement vous apprend bien une chose c’est que votre passé, vos secrets
vous marquent à jamais que vous le vouliez ou non. Nous avons tous en nous des
choses qu’on ne peut effacer quel que soit le temps que l’on passe sur cette
terre.
#8 Par
soumission
(The Ecstasy of Agony)
Alors que Henry commet sa
première erreur de diagnostic sur la mort d’un homme adepte de sadomasochisme,
il rencontre une dominatrice qui ne le laisse pas indifférent. De son côté, Abe
renoue avec son ex-femme pour la troisième fois et souhaite la présenter à son
père.
Le sexe, la
drogue, les sauts en parachute tous ces chemins que nous empruntons en quête de
sensations fortes pour nous sentir en vie sont ceux-là même qui peuvent nous
mener droit vers la mort. C’est aussi vrai en ce qui concerne les relations
humaines : les êtres qui nous sont les plus chers sont ceux qui peuvent
nous blesser le plus profondément.
La douleur
avertit notre corps de la présence d’un danger. Elle nous rappelle aussi que
nous sommes en vie, que nous sommes encore capables de ressentir les choses,
c’est pourquoi certains d’entre nous la recherche quand d’autres préfèrent
l’endormir. La solitude a toujours été mon analgésique de prédiction et si
finalement l’absence de sensations était la pire des souffrances ? Partager nos
peines avec d’autres nous permet de tisser des liens et de réaliser que nous ne
sommes pas seul que nous sommes tous frères de douleur.
#9 La Musique au cœur
(6 A.M.)
Alors que Henry se chamaille
avec son fils Abe sur le réel sens de la musique, Jo l'appelle sur une scène de
crime d'un jeune jazzman, Izzy Pepper, retrouvé brûlé post-mortem. Le duo doit
se plonger dans l'univers du Jazz pour découvrir comment Izzy est mort et en
quoi son célèbre père, Peppers Evans, est lié à l'affaire.
Passionné
de jazz depuis toujours, Abe tente de montrer à Henry, grand amateur de musique
classique, à apprécier un autre genre musical. Un flashback nous montre Abe
alors dans la dizaine jouant du Chopin et alors apprenant le jazz avec un des
voisins lui-même joueur de jazz venu se faire soigner une blessure à la main
par Henry.
Quel
que soit la manière dont on vit ou dont meurt on finit tous de la même
façon réduit au silence. Tous nos espoirs et nos rêves deviennent des
simples échos d’une histoire qu’on aurait écourtée mais si on a assez de
chances, nos histoires vont survivre. Notre vie trouve un écho dans les cœurs
de ceux qui se souviennent de nous et qui nous ont aimés.
On dit souvent
qu’un homme n’est pas mort tant qu’on continue d’évoquer son nom, que nous
sommes vraiment partis que lorsque nous avons disparu des mémoires de ceux qui
nous ont aimés. Cela signifie que les grands artistes ne meurent jamais tant
que leurs livres sont lus, leurs toiles admirées tant que la petite musique de
nos vies trouve un écho chacun de nous peut vivre éternellement. En ce qui me
concerne peut-être qu’il est temps que j’apprenne une nouvelle musique
heureusement j’ai un excellent professeur.
#10 L'Homme
au smoking
(The Man in the Killer Suit)
Pendant qu'Abraham court
après son amour de jeunesse, Henry est invité par Jo à enquêter sur la mort
d'un vicomte anglais. Lorsque Henry découvre le cadavre et son nom, il explique
que la famille noble des Cavendish n'existe plus depuis 1881. Ils décident donc
d'enquêter sur la vie de la victime afin de découvrir le meurtrier et qui lui a
appris à se comporter comme un aristocrate anglais.
L’enquête mène Henry et Jo à l’un des grands magasins de luxe de New York et de la classe ouvrière à la plus haute société new-yorkaise.
Tout
ce que nous cherchons à cacher nous concernant se révèle lors de notre mort.
Nos peurs, nos complexes mais par-dessus tout tous nos secrets.
Les plus grands
imposteurs ont de multiples talents, ils sont capables de changer de voix,
d’apparence, d’éducation mais il y a une règle que tout imposteur
apprend : la seule vérité qu’on ne peut pas dissimuler c’est l’amour.
#11 Bains de nuit
(Skinny Dipper)
Adam, qui vient de
kidnapper Henry à bord d'un taxi, se suicide avant de plonger dans l'East River
pour prouver qu'il est aussi immortel. Henry doit voir un psy, le docteur
Ferber, un compatriote anglais, car il a été arrêté deux soirs de suite pour
exhibitionnisme sur la voie publique. Adam tente de piéger Henry pour le faire
accuser de meurtres. Pris de panique, il tente de fuir New York mais se fait
surprendre par Jo. Avec l'aval de Abe et Jo, Henry accepte de révéler qu'il est
harcelé par un lunatique qui se prend pour un immortel.
Adam
dévoile enfin son visage à Henry.
Ça
va peut-être vous étonnez mais aujourd’hui encore j’ai peur de la mort. Ce soir
mon mystérieux interlocuteur l’a affrontée sans l’ombre d’une hésitation. J’ai compris
deux choses à cet instant précis il est réellement immortel et il est
complètement fou
.
Nous avons tous
des secrets, il n’y a rien de mal à cela mais nous avons tous besoin d’un ami,
d’un confident avec qui les partager. En un sens les secrets que l’on partage
nous indiquent qui sont nos vrais amis, ce sont ceux en qui nous avons le plus
confiance.
#12 Des loups et des hommes
(The Wolves of Deep Brooklyn)
Un jeune trader est
retrouvé mort près de l'East River. Jo et Lucas se rendent sur place. Ils
discutent d'Henry, qui a pris un congé illimité après avoir tué un homme. Abe
apprend que Jason Fox, la victime, est le fils d'un de ses amis de régiment. Il
décide de s'occuper de l'affaire de son côté. Henry débarque au laboratoire en
pleine autopsie et propose à Jo de reprendre le dossier. Celle-ci accepte avec
joie. Leur enquête les mène dans une société de trading, où ils interrogent les
collègues et le patron de Jason.
Nous
prenons un risque chaque fois que nous nous aventurons en terrain inconnu. À
chaque fois que nous sommes obligés pour une raison ou pour une autre de
quitter le confort de notre famille et de notre foyer. Nous cédons parfois à
nos impulsions en nous disant qu’après tout que ce qui ne nous tue pas nous
rend plus fort sauf si bien sur cela nous tue.
Chercher à
protéger les autres à tout prix engendre souvent une sorte de paradoxe. En
agissant de la sorte nous sommes tentés de prendre des risques a leurs places,
d’affronter nous-mêmes les souffrances que nous cherchons par tous les moyens à
leurs épargner. Avec le temps nous comprenons qu’il nous est impossible
d’imposer nos propres choix à ceux que nous aimons. Aimer quelqu’un veut dire
soutenir ses décisions même si cela vous terrorise.
#13 Blessure ouverte
(Diamonds Are Forever)
Un jeune homme a été
percuté par un véhicule et laissé sans vie sur la chaussée, près de chez Jo.
Hanson pense à un banal accident de la circulation avec délit de fuite. Henry
dément : les blessures de la victime prouvent qu'il a été renversé une première
fois, puis que le véhicule a roulé sur le corps en marche arrière pour achever
le travail. Il s'agit d'un homicide. Les empreintes permettent d'identifier
Aaron Brown, un ex-détenu, mis en liberté conditionnelle après avoir été
condamné pour un casse, trois ans auparavant. Le défunt mari de Jo était
l'avocat général au procès du jeune homme.
Trois
flashbacks nous font découvrir la vie d’Henry dans la prison de Southwark à Londres
en 1816. Son compagnon de cellule, un prêtre, luis donne une deuxième chance de
vie. Au troisième flashback il aide Henry à se pendre et devient le premier
témoin à voir le corps de l’Éternel disparaître.
Le destin frappe
souvent à notre porte au moment où l’on s’y attend le moins. Nous ne pouvons ni
le prévoir ni lui échapper. On aura beau courir ou se cacher, le destin comme
la mort finira toujours par nous retrouver.
J’ai vu la mort
sous toutes ses formes : infarctus, blessures, par arme à feu, par arme
blanche, par strangulation… à mon sens la vraie mort ce n’est pas quand votre
cœur s’arrête de battre mais quand vous oubliez de vivre.
Le destin est
parfois cruel. D’une minute à l’autre tout peut basculer, une vie peut
s’éteindre. Mais le destin nous fait aussi parfois cadeau de moments de grâce
inespérés. Des moments de partages intenses et de communion profonde avec
l’autre. Des moments si précieux qu’ils nous porteraient presque à croire en
l’existence du divin. À croire que quelqu’un quelque part vieille sur nous.
#14 À la lumière du passé
(Hitler on the Half Shell)
Jo et Henry enquêtent sur
le meurtre de Karl Haas, un mystérieux marchand d'art. Karl était, en fait,
propriétaire d'une collection d'œuvres d'art volées pendant la guerre par son
père, un officier SS. Huit de ses précieux tableaux ont été dérobés. Erik, le
fils de la victime, tombe des nues lorsqu'il apprend l'origine de la collection
de son père et de son grand-père, qu'il pensait être des hommes irréprochables.
Parallèlement, Henry se souvient de la confrontation avec son propre père
lorsqu'il avait découvert que celui-ci était impliqué dans le trafic
d'esclaves.
Adam se
présente à la boutique de Abe avec un plateau en argent ayant appartenu à la
famille Morgan. Henry le rencontre par la suite dans un parc. Abe reçoit d’Adam
un carnet qui lui permet de connaître son nom et de trouver au musée de
l’holocauste des effets personnels de ses parents dont leurs photos.
Ce
sont des flashbacks au Club Diogène à Londres (joli client d’œil à Sherlock
Holmes) en 1812 qui nous montrent Henry découvrir la vérité sur le trafic de
son père. Puis dans un autre flashback il reçoit sa montre en cadeau de son
père qui décède par la suite.
Il paraît que
nous nous excusons en moyenne douze fois par jour. Souvent c’est pour expier
une erreur passée, tenter de guérir une vieille blessure mais il existe des
blessures qui ne cicatrisent jamais, elles ont bien trop profondes.
Il existe
plusieurs moyens d’obtenir sa rédemption, des excuses sincères, une bonne
action, une prière silencieuse ou d’autres moyens plus complexes, plus flous,
plus difficiles à définir. Et même s’il est vrai qu’aucun acte de rédemption
puisse changer le passé il a le pouvoir de nous guérir, de restaurer des
relations et des liens que nous pensions à jamais perdus.
#15 Le
Royaume
(The King of Columbus Circle)
Armen Aronov, un vieil
homme, meurt subitement sur un banc de Brooklyn après avoir obtenu son visa
pour son pays d'origine, l'Urkesh. Henry soupçonne un homicide. Il s'avère que
le vieil homme est l'ancien roi d'Urkesh, qu'Henry avait opéré en urgence dans
l'Orient-Express alors que le souverain n'était encore qu'un enfant. Henry
découvre que le corps d'Armen est fortement irradié au polonium, un isotope
radioactif utilisé par les services secrets des pays de l'est pour éliminer
leurs ennemis. Par ailleurs, Jo et lui découvrent que le roi avait une fille
cachée, Lydia, née d'amours adultérines.
C’est
grâce à une cicatrice familière qu’Henry a reconnu l’homme qu’il avait opéré
alors enfant des dizaines d’années plus tôt dans l’Orient Express. Quatre
flashbacks dans l’Orient Express où Henry opère le futur roi du Urkesh et où il
décide de faire un enfant avec Abigail.
Abe
découvre un ancêtre commun à Henry et lui. Ils sont donc de même sang.
Plusieurs
flashbacks dans l’Orient Express où Henry doit opérer le fils du roi d’Urkesh
et où lui et Abigail décide de faire un frère ou une sœur à Abraham.
Pourquoi se
sent-t-on obligé de connaître ses racines ? Ces noms sur un arbre généalogique
ne sont rien de plus que de simples noms et pourtant on se sent profondément
lié à eux. Est-ce que le fait de se sentir enraciné dans le passé nous permet
de nous sentir plus fort dans le présent ? Et si ces arbres généalogiques
étaient plutôt des pieds de vignes qui s’étendent au hasard à travers les
siècles.
La vérité c’est
que nous sommes tous apparentés les uns aux autres. Le tout est de savoir
jusqu’où on doit remonter dans notre arbre généalogique. Au plus profond de
nous un sang unique coule dans nos veines. Néanmoins tout le monde ne partage
pas les mêmes goûts. Et si nous sommes tous de la même famille chacun de nous a
du sang royal c’est pourquoi chaque enfant doit être traité comme un roi et ce
quel que soit son âge.
#16 Photo
souvenir
(Memories of Murder)
Sarah Clancy, une
étudiante, est retrouvée morte dans une décharge. Elle est habillée avec des
vêtements datant des années 1970 et un pic à fondue se trouve près de son
corps. À cette occasion, Henry retrouve Molly, la thérapeute dominatrice qui
était la professeure de la victime. Henry insiste auprès de Jo pour que Molly
les aide dans l'enquête, mais celle-ci refuse et lui conseille plutôt de
l'inviter à dîner. Leur enquête les conduit à un certain monsieur Neville,
locataire de l'appartement où est morte Sarah en 1979. Ils découvrent que ce
dernier payait Sarah pour jouer le rôle de son épouse morte. Neville passe
rapidement aux aveux, mais une chose trouble Henry.
Dans
trois flashbacks Henry danse avec Abigail alors pas mal plus vieille que lui.
On dit souvent que ceux qui ne tirent pas de leçons du passé sont
condamnés à le revivre alors que ceux qui le regardent avec nostalgie ne demanderaient
pas mieux que de le revivre encore et encore. Mais les souvenirs, comme les
photographies, ont tendance à s’estomper avec le temps.
Certains souvenirs sont tellement forts qu’ils ne s’estompent jamais.
Certains souvenirs deviennent
plus vivants à chaque fois que nous les évoquons. Et ces souvenirs rendent
notre vie présente un petit peu plus fade, mais évitons de penser à cela.
#17 Un monde à part
(Social Engineering)
Eric Shaw, un hacker, est retrouvé
mort, asphyxié sur son lit. On a allumé son gaz à distance par ordinateur. Le
département cybercriminalité s'en mêle et tout semble accuser Lawrence Creff,
un homme politique que les « Sans visages », un groupe de hackers activistes,
avaient attaqué en diffusant des images compromettantes. Or, Eric Shaw était
membre de ce groupe. Le département cybercriminalité affirme que Creff se
serait bien servi de son ordinateur portable ce soir-là. Mais Henry et Jo
découvrent que la dose de gaz n'était pas suffisante pour asphyxier la victime.
On l'a étouffée.
L’enquête
menace aussi de lever le voile sur les secrets d’Henry. Des flashbacks nous
ramènent dans un hôpital de Londres en 1865 et à la première épouse
d’Henry : Nora qui l’avait fait enfermer et qui le découvre des dizaines
d’années après toujours aussi jeune.
.
En 1912 Guglielmo Marconi avait prédit que son invention, la radio,
mettrait fin à la guerre… plus de problèmes de communication, plus de secrets.
Et puis deux cents millions de personnes ont été En massacrées dans le siècle
qui a suivi. Depuis on a trouvé de meilleurs moyens de communication
malheureusement aucun n’a mis fin aux mensonges, aux problèmes de communication
ni aux meurtres.
La notion de vie privée appartient peut-être au passé. À l’avenir tout
ce qui nous concerne sera consultable d’un simple clic, qui est tombé amoureux,
qui est tombé malade qui trompe qui. C’est peut-être une bonne chose un futur
sans secret. Bien sûr les plus âgés d’entre nous chérissent leur vie privée.
Nous avons connu des erreurs auxquelles nous avons survécu. Ce n’est pas temps
que nous voulons cacher ces secrets aux autres, généralement c’est nous qui ne
voulons pas les voir.
#18 Prisonnier du passé
(Dead Men Tell Long Tales)
Le capitaine du Medford Maritime,
spécialisé dans la chasse aux épaves, est retrouvé mort dans son bureau, le
thorax transpercé par un harpon ancien. Les enquêteurs découvrent que son
équipage et lui revenaient d'une campagne d'exploration sous-marine au cours de
laquelle ils avaient trouvé un véritable trésor, soit plusieurs millions en
pièces d'or. En examinant les différents objets remontés de l'épave, Henry se
rend compte qu'il s'agit de L'impératrice d'Afrique, le navire négrier sur
lequel il a trouvé la mort, qui a fait de lui un immortel. Il est très surpris
que le vaisseau ait pu être retrouvé au large des côtes new-yorkaises.
Quatre
flashbacks sur l’Empress of Africa, navire appartenant au père d’Henry, et où
en 1814 Henry a essayé d’aider les esclaves à se libérer. Par la suite Henry
apprend que les esclaves ont réussi à se libérer grâce à la clef qu’il avait
échappé.
Si nous vivons suffisamment longtemps nous gardons tous enfui dans notre
passé un secret que nous aimerions oublier, un échec, un accident de parcours
qui nous a fait prendre la mauvaise route. Un choix qui a changé notre vie à
jamais dans le mauvais sens. Tant bien que mal nous essayons d’effacer cette
page douloureuse mais au plus profond de nous nous savons qu’un jour ou l’autre
elle viendra nous hanter à nouveau.
Un grand psychiatre m’a dit que nous devions tous un jour faire face aux
moments de notre vie que vous avions choisis d’oublier. Ce n’est qu’en
affrontant nos peurs que nous pouvons grandir, changer et être prêts à
affronter la prochaine épreuve.
#19 Droit dans le mur
(Punk Is Dead)
Au cours d'une soirée dans
un bar rock, où Jo est sortie avec son nouveau compagnon Isaac, un musicien déchaîné
met au jour un corps momifié, en perçant une cloison à coups de guitare. Jo et
Henry apprennent qu'il s'agit d'une jeune femme, Lucy Templeton, disparue
depuis trente-deux ans. Eddie, ex-chanteur punk à la mauvaise réputation et
ancien compagnon de la victime, est incarcéré depuis pour son meurtre. Henry
prouve que contrairement aux conclusions précédentes, la guitare d'Eddie ne
peut être l'arme du crime. Avec Jo, il interroge les témoins de l'époque.
Flashback
en 1985 alors qu’Henry rapporte à la police qu’Abigail a disparu. Un autre
quand Abe trouve Henry affalé par terre suite au départ d’Abigail. Un autre où
Henry engueule Abe parce qu’il a jeté toutes les photos d’Abigail pour que son
père aille de l’avant. Un quatrième flashback nous amène à la même époque où
Henry et Abe vont à la morgue pour identifier une morte qui n’est pas Abigail.
Abe suggère à Henry d’ouvrir une boutique d’antiquités avec tous les vieux
trucs ramassés à la maison.
On dit qu’on se construit grâce à ses souvenirs, on se définit grâce à
son passé, mais on ne doit pas oublier de grandir, d’évoluer parce qu’il arrive
qu’un souvenir soit si fort qu’on n’arrive pas à s’en affranchir. On est comme
figé à un moment précis.
Il est vrai que certains souvenirs sont précieux et nous avons besoin de
nous y accrocher mais comme l’a écrit Emily Dickinson l’éternité se compose
d’instants présents et elle avait raison si on s’ancre trop profondément dans
le passé on rate ce qui se trouve juste sous nos yeux.
#20 Sur quel pied danser
(Best Foot Forward)
Durant la représentation
d'adieu à la scène de la danseuse étoile Odessa Kozlova, on retrouve en
coulisses... un pied de danseuse. Le reste du corps, en revanche, est
introuvable. Il est vraisemblable que ce pied appartient à la seule danseuse
qui manque à l'appel, Eva Selgas, qui devait prochainement être nommée étoile.
Javier, le frère d'Eva, explique à Jo et Henry qu'elle était suivie depuis
quelque temps. Leurs soupçons se portent sur Odessa, qui a mal vécu sa mise à
la retraite et son remplacement par Eva. Elle avoue que c'est elle qui a fait
suivre la jeune danseuse pour lui faire peur, mais elle assure qu'elle n'a
jamais voulu lui faire du mal.
Flashback
à une émission précédente et de là sur l’Empress of Africa. Flashback à Paris
en 1929 où dans une fête Henry intervient pour sauver deux junkies. Le
troisième flashback nous ramène en 1929 où Henry continue à voir une des
junkies qu’il avait sauvées. Celle-ci est en train de percer en tant que
nouvelle artiste sculpteure. Un autre flashback nous amène à la même époque au
moment où elle décède.
Chaque être humain, sur cette terre, sait que la vie ne va pas sans son
cortège de douleurs. Pour la plupart d’entre nous c’est une gêne ou une épreuve
qu’il faut soit endurer soit éviter mais il y a poignée d’êtres humains qui la
recherchent et qui l’utilisent pour en tirer des prouesses ou des œuvres qui
transcendent le monde et les rendent immortels
Il est des moments, tout au long de notre vie, où nous sommes obligés de
nous poser la question : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour obtenir
ce que nous voulons. Que sommes nos prêts à risquer, à sacrifier, à endurer ?
Parce que c’est une chose de se fixer un objectif mais c’en est une autre que
de trouver la force de l’atteindre.
#21 De souvenirs et d'os
(The Night in Question)
Abe et Henry cherchent à
retrouver la trace d'Abigail qui les a quittés trente ans auparavant. Ils se
rendent à sa dernière adresse, une petite maison isolée, en pleine campagne à
Tarrytown. Ils rencontrent la propriétaire qui se souvient d'Abigail, alias
Sylvia Blake, et leur remet un carton des dernières affaires personnelles de
son ancienne locataire, disparue brusquement en 1985.
Ils y
découvrent enterré le squelette d’une femme assassinée qui a le porte-clef
d’Abigail mais ce n’est pas elle.
Flashback
à en 1946 quand Henry et sa petite famille emménage dans un appartement miteux
de Brooklyn. En 1985 dans une petite ville on retrouve Abigail à l’hôpital où
elle travaille. Puis de retour à Brooklyn où la petite famille est maintenant
installée. Un flashback en 1945 avant leur mariage. D’autres flashbacks en
1985.
Il n’y a pas de réflexions du Docteur Morgan dans cet épisode.
#22 Et la vie
continue…
(The Last Death of Henry Morgan)
Le dangereux jeu du chat et
de la souris auquel s'adonnent Henry et Adam va bientôt prendre fin et leur
affrontement semble imminent. Parallèlement, Jo et Henry enquêtent sur le
meurtre d'un employé de musée. Sa mort serait liée à la disparition d'un
poignard d'une valeur inestimable. C'est, par ailleurs, cette arme qui a tué
Adam la première fois.
Flashback
à Londres en 1945 aux premières amours d’Henry et Abigail qui voit la blessure
d’Henry pour la première fois. Flashback sur l’Empress of Africa pour le coup
de pistolet. Flashback pendant la guerre où pendant une rixe quelqu’un tue
Henry devant Abigail qui le voit alors disparaître. Flashback à la même époque quand Abigail
rentrant à la maison y retrouve Henry, qui était disparu devant elle, devant le
berceau de Abe. Elle ne pose aucune question et se jette dans ses bras Henry.
Aucun d’entre nous ne peut traverser cette vie sans connaître son lot de
souffrances. Moi qui en ai eu ma part je peux vous dire que la plus difficile à
endurer c’est la solitude.
Adam avait raison la vie n’est bel et bien qu’un jeu auquel nous devons
jouer. On a beau prendre toutes les précautions il est simplement impossible de
traverser cette vie sans heurts. Mais heureusement pour nous c’est un jeu
auquel nous ne sommes pas tenus de jouer seul.
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Celui-ci est à caser ---
Pas
dans le #4 A l’article de la vie
Pas dans #15 Le Royaume
Pas dans #22 Et la vie continue
Un autre flashback nous explique pourquoi Henry est devenu légiste. Un jour dans la rue, il avait porté secours à un individu blessé par balle juste devant lui. Suite à cela l’agresseur tire alors aussi sur Henry question d’éliminer un témoin gênant. Après un certain temps, blessé à mort lui-aussi, Henry finit par abandonner son patient de peur de mourir lui-même devant des témoins et de par la suite disparaître devant ceux-ci ce qui dévoilerait son secret. C’est caché derrière une voiture qu’il meurt et disparaît ainsi sans témoin. Il devient alors médecin légiste par peur d’avoir un jour à abandonner un patient pour cacher son secret